note de Sarko aux préfets
ci-dessous annonce d'une note de Sarko aux préfets demandant de ne pas interpeller les parents dans l'enceinte ou à proximité d'un établissement scolaire
LE MONDE | 15.09.06 | 14h24 • Mis à jour le 18.09.06 | 20h37
Si, depuis la rentrée, les préfectures restaient laconiques sur le sujet, les choses sont claires désormais : les familles non régularisées ont vocation à quitter la France. Nicolas Sarkozy
Si ce droit était reconnu, "les Français doivent savoir que nous créerions une nouvelle filière d'immigration et, comme le droit à la scolarité est un droit garanti et reconnu par les conventions internationales, nous ne maîtriserions plus rien", a soutenu M. Sarkozy, dénonçant une nouvelle fois l'exemple de l'Espagne, où "les régularisations massives de sans-papiers" ont provoqué, selon lui, "un appel d'air".
Pour le ministre de l'intérieur, cette clarification était d'autant plus nécessaire qu'un de ses proches, le député UMP Yves Jego, avait jugé mercredi "peut-être plus sage d'attendre la fin de l'année scolaire pour expulser les familles dont les enfants ont retrouvé le chemin de l'école". "Je pense surtout aux familles qui ont des enfants scolarisés depuis plusieurs années", avait précisé le député.
S'il n'entend pas reconduire le moratoire d'octobre 2005, qui suspendait pendant l'année scolaire les arrêtés de reconduite à la frontière des familles d'enfants scolarisés, Nicolas Sarkozy sait le sujet sensible. Jeudi, il a même fait adresser par son directeur de cabinet une note aux préfets pour leur demander d'être vigilants.
"Vous êtes amenés à mettre à exécution, conformément à la loi, des mesures d'éloignement à l'encontre d'adultes, parents d'enfant (s) mineur (s), dont vous avez rejeté la demande de régularisation, stipule la note. J'appelle
Laetitia Van Eeckhout
Article paru dans l'édition du 16.09.06