1) URGENCE
13 février 2007
N'oubliez surtout pas de signer la pétition en cliquant ici
Une grève de la faim est faite par Adyl ABDELHAFIDI en protestation contre la menace d'expulsion de Senjur depuis le Lundi 12 Février
Manifestation jeudi 15 février => Sans résultat.
e-Mobilisation : Faites un article sur votre blog ou votre site internet dans le but d'informer chacun de vos proches et visiteurs de la situation de Senjur en ajoutant un lien vers ce blog et/ou vers la pétition. En retour j'afficherai ici chaque site qui aura fait ce geste.
D'avance, Merci.
11 février 2007
N'oubliez surtout pas de signer la pétition en cliquant ici
Senjur est arrivé en France en février 2005.
Il a fui son pays la MACEDOINE pour plusieurs raisons :Né le 9 avril 1988 a SKOPIE en MACEDOINE, Senjur a connu les affres de la guerre civile, situation qui avait amené son frère a quitté son pays pour se réfugier en France, ou depuis il a fondé une famille.
A cette époque SENJUR, enfant d’une dizaine d’années a continue à vivre chez ses parents jusqu’au jour ou (Senjur a alors12 ans) les militaires albanais occupant cette partie de la Macédoine sont entrés violemment dans la maison de la famille DEMIRALI ; ils ont agressé M DEMIRALI et son fils Senjur. Le père a reçu au niveau du thorax de violents coups de couteau qui l’ont handicapé à vie, quant au jeune SENJUR il a été défiguré lui aussi a coups de couteau, car il voulu protéger son père. Il a alors été hospitalisé a SKOPJE. Des traces importantes demeurent sur son visage sans parler bien sur du traumatisme psychologique.
Les conditions sociopolitiques ne se sont pas améliorées dans les années qui ont suivi surtout pour la minorité ROM dont ils font partie. Ils sont persécutés quotidiennement par les Albanais. Cette minorité ROM n’est donc en fait pas acceptée par les Macédoniens et de plus est harcelée par les Albanais. (Idéologie de la création de LA GRANDE ALBANIE).
A l’age de 16 ans SENJUR arrivé à sa majorité a été appelé à faire un service militaire
Auprès des Albanais. Ses parents conscients du danger que courrait leur fils ont fait en sorte que SENJUR rejoigne son frère en lui transférant l’autorité parentale par acte notarié établi à SKOPIE. Il est depuis recherché par la police Albanaise.
Son retour en MACEDOINE signifie l’emprisonnement immédiat et d’après sa famille l’exécution de Senjur.
Senjur est actuellement scolarisé à CHATEAUROUX en C.A.P d’électrotechnique.
Il est physiquement et moralement très affecté. Il ne dort plus, ne mange plus et a perdu 15 kilos.
M Le Préfet vient de lui accorder un titre provisoire jusqu’au mois de juin 2007. Cela ne résout en rien la problématique de Senjur qui reste un étre humain en danger de mort.
C’est pourquoi nous continuons notre action auprès de M Le PREFET en nous engageant dans un premier temps à subvenir aux besoins financiers de Senjur et à poursuivre notre soutien par d’autres actions.
Senjur ne peut en aucune façon retourner dans son pays.
Dans quelques semaines, je fêterai mon 17ème anniversaire civil et mon 1er anniversaire citoyen. Ça veut simplement dire qu’il y a peu de temps que je me mobilise pour les causes qui me paraissent essentielles. En prenant un an de plus, je veux encore pouvoir me regarder dans la glace, être fier de moi et de mes engagements.
Senjur DEMIRALI est scolarisé à CHATEAUROUX. Il a 19 ans. C’est un lycéen, comme moi. La lettre d’expulsion qu’il a reçue en septembre dernier mentionnait qu’il devait partir parce qu’il n’avait aucun moyen de subsistance. C’est faux, son frère réside ici, en assume la charge financière et leurs parents lui ont transféré l’autorité parentale par acte notarié.
J’ai organisé une manifestation le mardi 18 décembre pour qu’on empêche qu’arrive l’irrémédiable. Huit cents lycéens ont répondu à l’appel. Résultat : le préfet est passé d’une expulsion immédiate à une expulsion différée à juin 2007. Bien sûr, Senjur aura son CAP, mais est-ce bien nécessaire pour être fusillé ? Ce sursit ne résout rien à ce que vit notre ami qui reste un humain en danger de mort. Nous avons tenté de nous faire entendre encore une fois, mais notre démarche est restée vaine. Le dossier est clos.
J’entame donc une grève de la faim dès lundi matin pour faire corps avec mon camarade. Je resterai dans notre lycée Blaise Pascal. J’ai peur, mais j’ai mesuré la portée de mes actes. Je sais que sans réponse favorable des pouvoirs publics au maintien de Senjur dans notre pays, je risque une altération de ma santé, voire pire. Alors, pour que l’épreuve soit moins difficile, j’invite tous les lycéens et toute la population à démontrer leur soutien à Senjur et à agir selon des formes qu’ils choisiront pour que la préfecture le régularise. Seule cette échéance fera cesser ma grève de la faim.