Expulsiion

À la Une < Société EXPULSION D'UN ANGOLAIS Le suivi des événements NOUVELOBS.COM | 25.11.2007 | 09:38 3 réactions Le point tous les quarts d'heure avec Richard Moyon, membre du Réseau éducation sans frontière (Resf), au sujet de l'expulsion du père d'un enfant de dix ans, samedi 24 novembre : 17h25 - "On ne sait rien de plus, et on ne peut plus faire grand-chose, donc, on rentre et on avisera en temps voulu. Parmi les personnalités qui ont manifesté du soutien pour cette cause, il y avait Josiane Balasko, qui était en contact avec l'Elysée." 17h10 -"La décision a été prise par la cabinet de Brice Hortefeux. Si Guyslain Manzongani est libéré, cela veut dire que l'annulation est définitive. Par contre, si il est replacé en détention, ce n'est qu'un report et l'expulsion devrait se faire, alors dans les prochains jours, en fonction des intérêts du cabinet et du ministère de l'immigration." 16h55 - "On vient d'apprendre que l'expulsion a été annulée pour le moment. Il semblerait que c'est une décision du cabinet de Brice Hortefeux. On attend des précisions car on ne sait pas si l'expulsion est reportée ou si elle est définitivement annulée. C'est un recul de l'Etat." 16h40 - "Les personnalités continuent à appeler l'Elysée, on leur répond qu'il faut téléphoner au ministère de l'immigration et au ministère de l'immigration on nous dit que c'est l'Elysée qui s'en charge. Je pense, que l'Elysée ment." 16h25 - "L'embarquement est terminé et le vol est retardé d'une demi-heure. On a laissé notre numéro aux passagers de l'avion. On va se disperser car pour le moment, on n'a plus qu'à attendre." 16h10 - "On a expliqué aux policiers de la Paf (police aux frontières), que leurs syndicats pouvaient s'adresser à la hiérarchie en demandant que ce genre de mission cesse. Ils n'ont pas l'air satisfaits de ce qu'ils doivent accomplir. Les personnalités, en liaison avec l'Elysée, ont un peu le sentiment que les choses bougent. C'est à l'Etat de prendre une décision. Pour le moment, on n'a pas perdu." 15h55 - "La situation n'a pas beaucoup évolué, plusieurs personnalités interviennent. On essaie de peser de tout notre poids, pour empêcher l'expulsion. Les passagers sont dans un premier temps stupéfaits puis indignés. Ils n'imaginaient pas qu'une telle situation puisse avoir lieu en France." 15h40 - "On est devant le comptoir d'Orly, l'accueil est plutôt sympathique. On a beaucoup de journalistes et de personnalités au téléphone. Une personnalité artistique de premier plan, a téléphoné à l'Elysée et un collaborateur du président doit la rappeler. De notre côté, on a eu Rama Yade au téléphone qui était très mécontente de notre appel et a raccroché sans ménagement. A croire que la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme ne s'intéresse pas aux Droits des Enfants."