Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AERéSP 28 (Accueil des Exilé-e-s et Régularisation des Sans Papier)
22 avril 2008

Ardoise

Ministère de l'Intérieur: le logiciel "Ardoise" menace nos libertés Par tian , le 15/04/2008 (5353 ) Le ministère de l'Intérieur souhaite mettre en place un logiciel qui va permettre de rentrer des renseignements personnels sur toute personne en contact avec la police ou la gendarmerie. Que cette personne soit victime, témoin ou auteur. C'est à dire qu'à chaque fois que vous entrez en contact avec la police ou la gendarmerie vous aurez droit à ce "fichage". Et quel fichage! Ainsi, avec ce logiciel baptisé "Ardoise", le policier ou le gendarme pourra mentionner dans la rubrique "état de la personne" des informations de ce style: homosexuel, transexuel, handicapé, sans domicile fixe, permanent syndical... Des renseignements très personnels que les forces de l'ordre pourront consulter sur l'ensemble du territoire national, à chaque fois qu'un citoyen aura à faire à elles. Pour sa défense, le ministère de l'Intérieur a souligné que ces informations seront validées par la CNIL. Le Collectif contre l'Homophobie a saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations Halde) et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) pour dénoncer ce logiciel. Et la CNIL a aussitôt demandé plus d'informations au ministère de l'Intérieur. Elle veut des "précisions" et des "éclaircissements" au ministère de l'Intérieur sur le futur logiciel. Elle rappelle qu'elle "devra émettre un avis préalable à la mise en place de cette application qui semble déjà en phase de test". A suivre donc... Joint par le Post, Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, s'étonne de cette polémique sur le logiciel de la police Ardoise qui suscite la controverse. Quand et pourquoi un policier va-t-il demander aux victimes si elles sont homosexuelles ou handicapées? Ce genre de question n'est posé que si cela est utile dans le cadre de l'enquête. Lorsque le policier veut remplir cette case, un avertissement apparaît sur l'écran au préalable. Dans le Code Pénal, c'est une circonstance aggravante de s'en prendre à quelqu'un s'il est homosexuel ou handicapé. Les personnes en cause sont plus lourdement condamnées. C'est pour cela que nous avons mis au point cette case. Leur contenu a été validé par la CNIL. N'auront accès à ces informations que des officiers de police judiciaire identifiés qui travaillent sur l'enquête. Comment effacer les données collectées par la police? Pour les victimes, elles peuvent demander l'effacement dès que le coupable a été condamné. Par défaut, elles sont conservées 15 ans, et celles des coupables 40 ans. C'était déjà le cas dans le fichier STIC, qui est le prédécesseur d'Ardoise. Dans Ardoise, la police ne recueille aucune info nouvelle! De même, je tiens à préciser qu'il n'y aura aucun traitement statistique de ces données. La CNIL y veillera. Je suis surpris que ce fichier cause une telle polémique. Comprenez-vous la plainte devant la HALDE d'un collectif anti-homophobie? On peut comprendre que les gens soient émus quand ils entendent le mot "fichier". Mais il ne faut pas oublier qu'un certain nombre d'associations homosexuelles ont poussé pour que les agressions homophobes soient plus durement sanctionnées. Comment voulez-vous faire apparaître leur caractère homophobe dans ce cas? Je comprends l'émotion de ces gens, mais elle est mal placée. Par La rédaction du Post , le 15/04/2008 Faits-divers, polémique, police, logiciel ardoise, david barras, snop Un officier contre le nouveau logiciel de fichage: "C'est une catastrophe!" Par La rédaction du Post , le 15/04/2008 Joint par Le Post, le porte-parole des officiers de police du SNOP, dénonce la collecte de données personnelles des témoins et plaignants.
Publicité
Commentaires
AERéSP 28 (Accueil des Exilé-e-s et Régularisation des Sans Papier)
Publicité
Archives
Publicité